Argentique et autre histoires
Au tournant de notre siècle la photographie numérique s’est imposée définitivement, pourtant les pionniers de l’image ont marqués à tout jamais la composition et l’approche de notre métier.
L’expression est définit par la capacité de chacun à recevoir et traduire en toute liberté.
Le numérique revient aux fondamentaux avec une ressemblance troublante avec ses origines!
Le pictorialisme et son académisme renait avec les débats qui animaient déjà la photographie à sa naissance! Certain plus novateur, d’autre très technique et conservateur….
Les procédés tel le charbon, la gomme bichromaté, les encres grasses reste intouchable par l’amateur de numérique… Le plaisir du labo, l’incertitude, la magie presque enfantine des bidouilles chimique
Ces extraits d’exposition sont issu de l’argentique, mes supports reste bien encré au bon vieux négatifs à la sauce ID11…
L’eau lutte contre l’eau.
Le fleuve déborde sur les dalles urbaines, abandonnant les matériaux de son travail.
La volonté humaine obéit à d’autres lois.
Et pourtant, en nettoyant les excès du Gange, l’homme cède au Gange.
Son activité est rythmée par les caprices du fleuve.
L’homme crée une rivière qui, échappée de ses mains, se soumet aux règles de la beauté.
La puissance du jet est aussitôt pacifiée.
L’eau oublie son origine et se compromet avec la boue.
En mélangeant les eaux, l’homme se mêle au Gange.
Ce champ de bataille, univers en gestation, est le terrain d’entente des puissances naturelles et du désir humain.
Qui saurait distinguer, dans cette union créatrice, la part du sacré de celle du profane ?